Se laisser entendre dire qu'on va mieux
Ne pas contredire, être forte, sourire
Faire semblant de paraître et ne pas disparaître
Mais sentir toujours au fond de soi
Cette absence, ce vide, ce manque
Ne pas pouvoir retirer cette épine
plantée profondément dans son coeur
Les autres ne voient rien, ne savent pas
La douleur est invisible...
Combien de temps vais-je traîner ma peine
Ce mal d'aimer devenu mal de vivre ?
Tous ces mois passés n'ont rien changé
Je sors la tête de l'eau et j'y replonge aussitôt
Encore et encore... toujours... à l'infini...
A croire que contrairement à l'amour
La douleur est éternelle...
Ecrit le
22/05/2009